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100 propositions lors d'une campagne présidentielle, cela ne vous rappelle
rien ? François Mitterand, en 1981 et à la suite d'un programme commun
avec les communistes, avait lui aussi avancé 100 propositions... Et 26
ans plus tard, son ancienne conseillère à l'Elysée remet le couvert. Mais
espérons que les Français sauront, dans quelques mois, voir avec lucidité
qu'il s'agit là de démarches à la fois démagogiques et rétrogrades.
Nous reviendrons plus en détails très prochainement sur un certain nombre
de ces propositions. Mais précisons d'ores et déjà que la France de l'innovation,
du dynamisme et de l'ambition collective ne saurait trouver son inspiration
dans des suggestions aussi diverses qu'éloignées des besoins concrets
des forces vives de notre pays.
Avec un assistanat toujours en perpétuelle hausse (et sans contreparties),
des dépenses publiques toujours plus nombreuses (et sans réforme de l'appareil
public), des droits toujours plus affirmés (et sans devoirs affichés),
des contraintes toujours plus fortes sur les entreprises (et pas sur les
syndicats), une fiscalité toujours aussi confiscatoire (et pas stimulante),
un contrôle de l'économie digne de la RDA (cf les dispositions sur les
banques), la candidate socialiste a eu raison d'arborer un tailleur rouge
lors de la présentation de son programme.
Rien n'a été prévu pour empêcher la fuite des jeunes diplômés, pour favoriser
la création de vrais emplois, pour rendre plus adaptable notre économie,
pour revaloriser le niveau de l'éducation, pour encourager valablement
l'accession à la propriété, pour supprimer les régimes spéciaux de retraite,
pour poursuivre la réforme de l'Etat, pour renforcer la place de la France
dans le monde et en Europe, pour développer l'émulation, pour rétablir
l'équilibre des comptes publics, etc.
Ces propositions sont démagogiques, populistes, d'un autre siècle. Marie-Ségolène
Royal ne permet pas à la France d'entrer avec détermination dans le XXIème
siècle : au contraire, elle dresse les Français les uns contre les autres,
elle établit des murs de protection entre l'Hexagone et le monde qui nous
entoure. Elle veut être celle qui incarnera, dans la vie politique, ce
fameux personnage du film "Good-bye Lenin" qui refusait de voir
qu'autour de lui le monde avait changé et qu'il fallait s'y adapter.
Un certain nombre d'articles, relatifs à ce programme socialiste,
viendront alimenter les rubriques de ce site. Mais, dès aujourd'hui, agissons
tous pour que la clairvoyance l'emporte face à l'obscurantisme, pour que
l'ouverture au monde l'emporte face au protectionnisme apeuré et pour
que les initiatives puissent être libérées d'un carcan idéologique qu'à
part Castro ou Chavez personne ne veut suivre. Il en va de l'avenir de
la France, du nôtre et de nos enfants. Et cet avenir, c'est dès la fin
avril qu'il commence...
D'ACCORD
? PAS D'ACCORD ?
11.02.2007
liberonslesverites@free.fr
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